Close to Heaven, a tribute to Led Zeppelin
Orchestre Franck TortillerComposé de dix musiciens, l’orchestre s’approprie l’univers du fameux groupe avec une recherche constante de dynamiques et de prises de parole.
Les mélodies, utilisées comme des leitmotivs, se rattachent à notre mémoire collective, et constituent les passerelles entre les solistes et l’orchestre.
Centré sur un double travail rythmique, expérimentant les couleurs de sons et d’électronique en une sorte de perpétuelle pulsation, l’ONJ Franck Tortiller fait le pari de la liberté de jeu avec peut-être aussi un peu de nostalgie…
Interprètes
- Franck Tortiller : vibraphone, arrangements, direction
- Vincent Limouzin : vibraphone, marimba, éléctronique
- Patrice Héral : batterie, percussions, voix, live samples
- David Pouradier duteil : batterie
- Yves Torchinsky : contrebasse
- Jean Gobinet : trompette, bugle
- Eric Séva : saxophone ténor et soprano
- Michel Marre : tuba, bugle
- Jean-Louis Pommier : trombone
- Soliste invité : Xavier Garcia : claviers, samples
Réf. 274 1407, Le Chant du Monde – Harmonia Mundi
Audio
The Rain Song
[su_audio url= »https://www.francktortiller.com/wp-content/uploads/2014/11/close-to-heaven-the-rain-song.mp3″]
Kashmir
[su_audio url= »https://www.francktortiller.com/wp-content/uploads/2014/11/close-to-heaven-kashmir.mp3″]
Presse
L’imagerie et la hargne musicale de Led Zep peuvent sembler à des années-lumière du jazz. Pourtant, après quelques minutes du concert donné par l’ONJ Tortiller au New Morning, mercredi 11 janvier, le rapprochement paraît évident, naturel. Le travail d’arrangement de Tortiller pour ses neuf musiciens y est pour beaucoup. Les accroches rythmiques, les mélodies, Black Dog, The rain song (superbe), Dazed and confused ou Kashmir (autre réussite, en fin de concert) sont là. En citations identifiables, comme couleurs bases aux évolutions des solistes.
Le Monde, Janvier 2006 – Sylvain Siclier
Premier disque du nouvel Orchestre National de Jazz (ONJ) dirigé par le vibraphoniste Franck Tortiller, Close to Heaven vient s’ajouter au meilleur de ce qui a été réalisé en matière de reprises de compositions de Led Zeppelin. Black Dog, en version fanfare, Dazed an confused, qui joue sur la part d’improvisation propre à ce morceau, Kashmir ou No Quarter sont d’évidentes réussites. Elles sont dues à l’utilisation croisée des percussions mélodiques (vibraphones, marimba), la part fondamentale prise par les éléments rythmiques (deux batteries), une manière atypique de faire intervenir la section de vents. Un démarrage discographique qui rappelle l’intérêt suscité par les ONJ de Claude Barthélémy et Antoine Hervé.
Le Monde, février 2006
Il fallais oser s’attaquer aux hits de ce groupe phare, et l’essai est réussi avec brio. Ici, les guitares tranchantes de Jimmy Page cèdent la place aux saxophones d’Éric Séva, entouré d’un florilège de percussions. Les plus grands hits sont réorchestrés avec talent, et les arrangements sont un modèle du genre.
Métro, Janvier 2006 – Adrien Cadorel
Musique intelligente façonnée par des musiciens habiles à prendre la tangente. Là réside le pari : dans un contexte de musique originellement et spécifiquement électrique, accepter l’opposition de phase c’était jouer l’antithèse. Et le vibra leader de l’ONJ a pigé: face au lourd Led Zeppelin il a parié sur les chevaux légers. Aux roulements énormes de Bonham, aux terribles éclairs courcircuitants de Page, il a substitué la joyeuse monodie du vibra, le tintement clair des cuivres placés en figures de proue.
Jazz Magazine – Robert Latxague